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La doute méthodique de Renée Descartes

DescartesÉléments de biographie

Philosophe et mathématicien français né à La Haye, en Touraine, en 1596, Descartes a été formé au collège jésuite de La Flèche. De l'enseignement qu'il y reçoit, seules l'algèbre et la géométrie trouvent grâce à ses yeux.
Après des études de droit à Poitiers, il participe à la campagne de Hollande puis il voyage en Europe et entre en contact avec les milieux scientifiques et philosophiques de son époque. Il est un partisan de la nouvelle physique mais renonce à publier ses propres travaux après la condamnation de Galilée.
Dès 1628 Descartes s'installe en Hollande pour se consacrer à ses recherches scientifiques et philosophiques.
La reine Christine de Suède le fait venir à sa cour en 1649. Il meurt à Stockholm en 1650.
En rompant avec la tradition scolastique, Descartes devient le premier penseur moderne, et avec son "cogito", il est le premier à accorder une place centrale à la subjectivité humaine.

La méthode

"Le bon sens [ou Raison], est la chose du monde la mieux partagée [...]" dit Descartes au début de son Discours de la méthode, mais il ajoute "ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien."
A la logique aristotélicienne qui ne permet pas de découvrir de nouvelles connaissances, Descartes oppose la fécondité et la rigueur de la démarche des mathématiques qui permet de déduire des vérités en toute certitude selon "l'ordre des raisons" à partir de propositions premières dont la vérité serait évidente.
Il faut donc procéder "more geometrico" (à la manière des géomètres). La "mathématique universelle", science qui permettrait de résoudre tous les problèmes, suppose d'une part un germe de vérité (les idées innées) et d'autre part quelques préceptes ou règles de base pour en déduire toute la chaîne des vérités dérivées. Ces règles sont au nombre de quatre:

  1. Ne rien recevoir pour vrai qui ne soit évident. (Règle de l'évidence)
  2. Diviser les difficultés pour obtenir des problèmes assez simples pour être résolus. (Règle de l'analyse)
  3. Conduire ses pensées par ordre en remontant par étape du plus simple au plus complexe en supposant de l'ordre même là où il ne semble pas y en avoir. (Règle de la synthèse)
  4. S'assurer de ne rien omettre. (Règle de la récapitulation)

Le cogito

La méthode de Descartes a besoin d'un fondement, d'un point de départ indubitable. Ce fondement, Descartes le trouve dans la certitude du "je pense" qui devient la première vérité. Il faut, au moins une fois dans sa vie entreprendre de mettre toutes ses connaissances à l'épreuve du doute. Je peux douter de tout, méthodiquement (de façon systématique) et hyperboliquement (de façon exagérée). Mais rien ne peut faire que je ne pense pas lorsque je doute : douter que je pense , c'est encore penser que je doute. Le "je pense" (cogito) est donc une certitude inébranlable. Or, pour penser, il faut être : je pense, donc je suis. La certitude de la pensée implique la certitude de mon existence comme être pensant. C'est la première vérité.

Les idées claires et distinctes

La certitude du cogito vient du fait que je vois clairement que pour penser, il faut être. La clarté et la distinction sont donc les critères de la vérité. Mais qu'est-ce qui me garantit que cette certitude elle-même n'est pas illusoire ? Comment sortir de la solitude du cogito et être assuré de l'existence de l'objet de mes pensées ?

Dieu

Parmi toutes mes pensées, il en est une qui a un statut particulier : l'idée de Dieu. C'est l'idée d'un être infini et parfait.
Première preuve de l'existence de Dieu : Étant moi-même fini et imparfait, je ne peux pas être la cause de l'idée d'un être parfait en moi, puisqu'il doit toujours y avoir au moins autant de réalité dans la cause que dans l'effet. l'idée de perfection en moi ne peut donc venir que d'un être lui-même parfait. Dieu existe donc comme la cause en moi de son idée.
Deuxième preuve de l'existence de Dieu dite "ontologique" dont on trouve une première formulation chez Saint Anselme et une critique chez Kant : L'existence est une perfection. Or Dieu est par définition un être parfait. Donc Dieu existe (sinon, il ne serait pas parfait !).
Dieu existe donc certainement. C'est la deuxième vérité.
Ainsi, Dieu existe, et, Dieu étant bon, il ne peut vouloir que je me trompe quand je suis certain d'être dans le vrai. La certitude des idées claires et distinctes est ainsi garantie par ce Dieu vérace. Voilà, pense Descartes, tout l'édifice de la connaissance fondé sur des bases solides. Conclusion : L'erreur vient des sens et de l'imagination. Il faut prendre la raison pour guide.

Innéisme et dualisme

Le fait que le cogito me révèle mon existence comme pur être pensant entraîne deux conséquences :

  1. L'innéisme : le point de départ de la connaissance doit être dans l'esprit, les idées claires et distinctes (comme celle par exemple que pour penser, il faut être) sont innées.
  2. Le dualisme : il faut séparer l'âme et le corps. Ce sont deux substances différentes, l'une pure pensée immatérielle, l'autre pure étendue géométrique.

Par ce dualisme de l'âme et du corps, Descartes libère la nature de toutes les "petites âmes" et les intentions cachées qui faisaient obstacle à une investigation mathématique des phénomènes physiques. Le monde cartésien est un monde-machine (même les animaux sont pour lui de simples machines), connaissable et manipulable par les hommes qui deviennent "comme maîtres et possesseurs de la nature." Cependant, ayant réduit la matière à l'étendue géométrique, Descartes néglige l'aspect expérimental de la nouvelle physique de Galilée, ce que les philosophes des Lumières lui reprocheront.

La morale et les passions

Descartes représente la philosophie, c'est-à-dire l'ensemble de la connaissance rationnelle, comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc, la physique et les branches, la mécanique (science des corps), la morale (science de l'âme) et la médecine (science de l'union de l'âme et du corps).
La morale doit donc pouvoir se déduire de la physique. Cependant, il faudrait attendre pour cela que la métaphysique et la physique soient déjà constituées. Or, il faut bien agir malgré tout et se donner des règles de conduites provisoires. Ce sont les règles de la prudence qui procure "par provision", c'est-à-dire de façon temporaire, provisoire, la tranquillité nécessaire à la réflexion. Ainsi, Descartes prône une forme de conservatisme moral teinté de stoïcisme : "tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde".

La morale définitive assurera le bonheur grâce à la connaissance des passions. La morale est donc fondée sur la connaissance. Cependant, Descartes ne va pas jusqu'à affirmer comme Platon que "nul n'est méchant volontairement". Même si nous connaissions le Bien, nous pourrions toujours, pense Descartes, choisir en toute liberté le mal. La morale cartésienne est donc une morale de la liberté.

Dans l'action volontaire, l'âme commande au corps. Dans la passion, ce sont les mouvements involontaires du corps qui agissent sur l'âme. Les idées engendrées par les passions sont confuses. Mais les passions ne peuvent être supprimées. Il s'agit de les modérer et de les utiliser dans notre intérêt : en modifiant nos pensées, nous modifions notre corps et contrôlons ainsi nos passions. Mais comment est-ce possible ? Descartes ne réussit pas à résoudre de façon satisfaisante le problème de l'interaction entre l'âme et le corps: comment deux substances totalement hétérogènes peuvent-elles agir l'une sur l'autre? Descartes suppose qu'une glande (la glande pinéale, située à la base du cerveau) jouerait le rôle de siège de l'union de l'âme et du corps. Mais l'interaction, inintelligible au niveau de l'ensemble reste tout aussi inintelligible au niveau de la partie : comment, dans la glande pinéale, les deux substances peuvent-elles agir l'une sur l'autre ? C'est la pierre d'achoppement du dualisme cartésien.

Principales oeuvres

  • Règles pour la direction de l'esprit (1628, publiées après sa mort)
  • Traité de l'homme (1633)
  • Discours de la méthode (1637)
  • Méditations métaphysiques (1641)
  • Principes de la philosophie (1644)
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